Le Monde Du Bouddhisme
Heinz Bechert

De la fondation, il y a deux mille cinq cents ans, du plus grand ordre monastique au monde, dans le nord-est de l'Inde, à l'Amérique et l'Europe d'aujourd'hui, où cette morale du contrôle de soi ne cesse de gagner en adeptes, cet ouvrage retrace l'épopée du bouddhisme à travers le temps et l'espace. Au cours du premier millénaire de son histoire, le bouddhisme étendit son influence à toute l'Asie, d'abord vers le sud jusqu'au Sri Lanka, puis vers le nord et l'est jusqu'au Tibet, la Birmanie, la Chine, le Laos et le Cambodge. Le moment de son introduction au Japon, où florissaient les écoles zen, est aussi celui de son déclin en Inde. Il retrouve au XXe siècle un nouvel essor dans son pays d'origine et se développe en Europe et aux Etats-Unis, où se créent les premiers monastères. L'histoire de la diffusion, du déclin et de la résurrection du bouddhisme est centrale à toutes les époques et cultures de la partie orientale de notre globe. On compte en effet parmi ses fidèles, qu'il s'agisse de moines, de nonnes ou de laïcs, nombre d'éducateurs passionnés, d'auteurs prolifiques et d'influents mécènes et praticiens des beaux-arts mais aussi, ce que l'on sait moins, maints commerçants, administrateurs et dirigeants. Ce livre retrace avec force et précision l'ensemble de cette contribution à la civilisation asiatique à travers onze chapitres rédigés par les plus grands spécialistes du sujet. Magnifiquement illustré, Le Monde du bouddhisme offre aux lecteurs une iconographie originale, utilisant non seulement documents d'archives et photographies récentes, mais aussi d'innombrables exemples de l'art et du cérémonial bouddhistes, souvent méconnus de la culture occidentale. Des textes d'une profonde érudition alliés à une iconographie somptueuse et commentée avec rigueur contribuent à faire du Monde du bouddhisme, dont la réédition était tant attendue, un ouvrage de référence sur une religion pour laquelle, comme l'écrit Richard Gombrich, " le salut est ouvert à tous et ne dépend ni de la foi ni de la grâce divine, mais de la compréhension de la réalité profonde des choses ".