Sous La Flamme
Fabrizio Di Carmine

C'est toujours un choix. Que vais-je faire de cette force que je vais accumuler ? Vais-je avancer ? Souvent dans le noir. Vais-je me relever ? Je tombe tellement souvent. Dans cette lutte pour m'ouvrir et découvrir, j'ai utilisé comme boussole mon écriture, la poésie, où je pouvais m'offrir un espace de liberté et de créativité pour me redéfinir, me trouver, me découvrir, m'inventer. Tout espace de liberté a ses avantages et ses pièges. La femme, au final, n'existe pas. Les femmes, elles, sont bien là. Pleines de beauté et de contradictions, pleines de chaleur et de courage. Toujours surprenantes, souvent attachantes, menant des vies d'une grande complexité. Et c'est, au fil du temps, ce qui m'a le plus marqué. Elles sont le plus souvent sur plusieurs fronts. Vaillantes. Ces découvertes m'ont aussi permis d'apprécier et vivre mes propres complexités. Cela pourrait correspondre au passage d'une autoroute en ligne droite, à un chemin de terre marécageux, rempli de trous et d'ornières. Comme il est facile de s'embourber ! Comme il est facile de se sentir bloqué. Comme il est facile de vouloir retourner sur nos routes un peu trop bien délimitées. Au final, c'est une lutte entre le désir et le néant. Entre l'espoir et l'inertie. Entre la vie et l'ennui.